Pulx

January 31, 2006

voyage

Filed under: brève — elsa @ 3:41 pm

fin 2005 et debut 2006.

2 protagonistes de PulX (soient Bastien et Elsa), s’en retournent au Brésil, à Salvador de Bahia, avec entre autre, pour projet de continuer leur recherche nommée Syntonie, commencé lors d’une résidence de 1 mois à l’Université Fédéral de Bahia, en novembre 2002.

L’Alliance Française de Salvador nous ouvrait les portes de son théâtre pour 2 performances, sur le mode de la structure dériv2e (voir archive 2004, b.i.r.d).

SAUF QUE lors d’un cours de capoeira, dans la transition entre un “rabo de raiva (!)” et un coup de pied à la tête, soit la jambe droite en l’air, le corps en torsion vers la droite, la chaussure gauche d’Elsa a glissé, et … et le menisque externe du genou gauche de la protagoniste sus-nommée de Pulx, a explosé dans une magnifique entorse.

voila.

Pour anecdote, l’operation chirurgicale pour retirer les morceaux de ménisque externe du genou gauche s’est trés bien passée grâce au docteur Roberto Dorréa.

November 30, 2005

Syndrome

Filed under: vidéo, Syndrome SGT — elsa @ 9:02 pm

Tout d’abord, je voudrais remercier l’AFSGT, association française des personnes atteintes du syndrome gilles de la tourette. Pour connaitre cette association et la définition du syndrome, clicker.

Ce projet est une recherche effectuée par des pourquoi et des envies.

je vous invite à lire

Pour vous présenter ce projet, je reste dans la logique du blog et en fait un descriptif chronologique, avec photos, vidéos et texte le ponctuant.

Diffusion et construction de ce projet

- Janvier 2005 : Munich, Tanztendenz
Une semaine de recherche avec Simone Erbeck, chorégraphe.
A notre retour de Munich, nous rencontrons Emmanuel pour un interview filmé et enregistré à Nantua.

voir la video en clickant sur interview d’Emmanuel.


Pièce de 25 min, galerie photo transit, festival mental, Montpellier, février 2005

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-Février 2005 : Montpellier, studio de la Cie Didier Théron
Une semaine de recherche avec le regard extérieur d’Alexandre Morand
( Metteur en scène et comédien, Cie Machine Théâtre, Montpellier)

-Mars 2005 : Munich, Tanztendenz
Une semaine de recherche avec Simone Erbeck, chorégraphe.

A notre retour de Munich, nous nous arrétons chez Emmanuel, à la Pesse. Nous discutons autour d’une fondue savoyarde. Nous lui montrons la video de la premiére impro à transit. Nous faisons connaissance avec ses enfants. c’était chouette.

lire texte presse baloard


Cette pièce s’inscrit sur une soirée avec une expo de dessins sur les TOCs de Melle Anna Bayle, et des concerts improvisés par les groupes Figurines et Absinthe (provisoire).

Pièce de 40 minutes, Baloard, Montpellier, les 22 et 23 mars 2005

création lumiére de Luc Souche

Cette piéce était accompagnée d’un documentaire sonore, de Guillaume Contré, d’aprés l’interview d’Emmanuel Leburgue.

“Je n’ai pas rencontré Emmanuel. en personne, si ce n’est seulement par l’intermédiaire d’un enregistrement, ce qui peut-être me donne le droit de couper/piocher quelques bribes dans le flux d’une conversation continue telle qu’on peut l’entendre sur cette bande.
En écoutant cet entretien à travers les haut-parleurs, je suis dans une nouvelle intimité qui naît de cette situation (dite “acousmatique”: c-à-d entendre sans voir la cause du/des sons); j’y pioche donc, j’en extrais des phrases, des mots, des hésitations, qui vont être recollés ailleurs, dans un nouvel univers sonore - fictif celui-là.
Il n’y a rien à voir, donc, et pourtant si l’oeil écoute, il entendra Emmanuel parler parfois parmi d’autres sons, d’autres “voix”; s’il est aux aguets, il verra ce film par les oreilles, grand bien lui en fasse…”
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lire texte presse reserve

-Mai 2005 : Montpellier, la Réserve, terrain de recherche et de construction.
Une semaine de résidence (recherche avec le percussionniste Guillaume Allory, ainsi que l’électroacousticien Guillaume Contré).

voir la video en clickant syndrome
Pièce travaillée avec documentaire sonore, La réserve, Montpellier, mai 2005

création lumiére de Luc Souche

photo et vidéo de david olivari

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-Novembre 2005 : Montpellier, Atelier de yann Lheureux.
15 jours de résidence, avec la même équipe.
Lecture démonstration, Atelier Yann Lheureux, Montpellier, novembre 2005.

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Pièce de 50 min, Lapin électrique (ancienne salle d’escrime), Montpellier, novembre 2005.
voir extrait vidéo

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-Décembre 2005 : Lyon, INSA.
Workshop avec des étudiants, organisation d’une conférence sur le SGT.
Présentation de la pièce le lundi 5 décembre

lire le texteAFSGT.doc, de Madame Pujol, présidente de la section Rhône-Alpes AFSGT.

September 30, 2005

piratage de files d’attentes

Filed under: b.i.r.d — elsa @ 2:52 pm

Montpellier Quartiers Libres, 30 septembre, 1-2 octobre 2005.

Piratage de files d’attentes

Une file d’attente est une file de gens qui sont là. Là à ne faire que ça : attendre.
L’attente est une activité en soi. En Afrique, on dit que l’attente est hors du temps.
Alors dans ce temps suspendu, nous proposons de cueillir l’attention et d’amener ces gens dans un petit voyage à travers les mots et les mouvements.

intervenants

“j’aime les patates, mais je préfère les frites.
Ca me fait culpabiliser.”

Isahbel Civelli, comédienne danseuse.

“Je vis pour ne pas éclater de rire”
Waldemar Kretchkowsky, danseur performeur.

“On se regarde, il sourit. Bêtement.
Allez dis le. Il fait trois bulles.
Alors je lave son algue en plastique verte.”

Elsa Decaudin
, danseuse.

Ces piratages touchent à l’empreinte des choses de la vie, du contexte qui nous entoure, de ce qu’on a vécu, de ce sentiment parfois d’être décalé, d’être en attente, d’être à côté.

File d’attente: une action si simple, si quotidienne, y être ainsi au coeur nous espérons y voir naître des sourires, des railleries, des mécontentements, un petit plaisir, peut être des échanges, tout ce qui peut aussi définir une rencontre.

July 16, 2005

zésaca

Filed under: vidéo — elsa @ 12:51 pm

Festival Nuit de rêve organisé par l’association rêve de foin
Projection de: Zésaca, vidéo-danse.
(2d prix au festival des Palmes 2003, organisé par James Dumaine, au Rebuffy)

Idée et interprétation, ainsi que montage vidéo : Elsa Decaudin
Prise de vue : Bastien Defives
Musique : Steppes de René Aubry

Projetée aussi dans le cadre de Montpellier Quartiers Libres 2005 dans l’intitulé collectif, danse, message et vidéo.

July 2, 2005

total impro.

Filed under: b.i.r.d — elsa @ 11:58 am

Soirée des Circulades, Saint Jean de Buéges, 34.

1er juillet 2005
Animations artistiques organisées par le festival des 4 saisons.

Total impro. (b.i.r.d)*
Rencontre de 4 danseuses, pour 4 couleurs.
Mélange de ces 4 couleurs dans le public des Circulades,
sur la place, dans la rue, dans la fête, avec eux.

clicker pour voir plus de photos : circulade
Danseuses : Anncécil Deliaud, Sarah Freby, Virginie Baffony, Elsa Decaudin

March 15, 2005

Gilles

Filed under: vidéo, Syndrome SGT — elsa @ 11:47 am

Gilles (pour une petite géométrie de silence) video

janvier, février 2005

objet vidéographique, piratage dansé

9 minutes 34 secondes et cinq images

extraction à partir d’une vidéo numérique, de 90 images

mouvements : Elsa Decaudin

son : Krystof Devaux

la maison, petite géométrie de silence (2004) : Frédéric Khodja

prise de vue : Bastien Defives

montage et réalisation : Elsa Decaudin

tournage : la reserve, terrain de recherche et de construction, Montpellier.

production du DVD : David Olivari

contactez nous pour recevoir ce dvd.

texte de présentation, par Frédéric Khodja

Neuf minutes trente-quatre secondes.

Je suis au balcon à fumer une cigarette.
En face, les volets de l’immeuble s’ouvrent par longs cliquetis.
Les jambes puis les torses de mes voisins apparaissent avant de disparaître derrière des rideaux. Dans la rue au-dessous, une femme marche et crie, secouée à en faire tomber son sac à provisions.
Je regardais cette femme, en 1979.

Une des petites géométries, image taillée dans la lymphe grise est aujourd’hui hantée.
Habitée d’une présence qui se mêle de noir et de bras, de jambes, à l’écran cervical.
C’est bien ça. Un écran de silence, vide à l’air intérieur et à ciel ouvert.
Elsa me dit qu’à force de la regarder, elle voit la rue en bas de la maison, les fenêtres fermées,
les fenêtres comme des yeux, qui parsèment le grand toit.
Elle me dit qu’il n’y a personne dans cette rue et que le commerce avec ses étals et sa porte ouverte lui semble abandonnés. Comme après une rafle.
Je lui parle de Chaplin, de ce film où Charlot revient ouvrir son salon de coiffure. Quel film ? je ne m’en souviens pas dans l’instant.
Le dictateur, dit Elsa.
Les tonalités de cette géométrie sont dans l’exacte qualité des débuts du parlant. Ces gris, ces ombres légères et figées, cet effacement qui avance en brumes.
Je pense à Marie-Laure, mon amie qui écrit depuis Nice. À cette année où elle a vécu dans les petites géométries, à ses mots fantastiques.

Brasilia est une ville géométrique me dit Elsa. Construite sur une sauvagerie.
Dimanche 6 février. La pluie a caché le ciel sec.
Le petit objet existe, il mesure neuf minutes et trente-quatre secondes.
Cette semaine à venir il faut écrire des textes. Elsa et gilles de la Tourette. Emmanuel et ses troubles obsessionnels du comportement.Ses troubles.
Je vais filmer par petits fragments, mes choses rangées dans des boîtes, dans des tiroirs, sur des tables, dans l’atelier, à l’abri.
Hiver 2005.

J’enregistre.

January 10, 2005

Syndrome

Filed under: piéce, Syndrome SGT — elsa @ 10:53 am

Depuis Novembre 2004, PulX porte un projet nommé Syndrome, une recherche sur le syndrome Gilles de la Tourette
Ce syndrome est un disfonctionnement des neurotransmetteurs sur le système nerveux, qui produit entre autres des tics moteurs et vocaux. Les personnes atteintes de ce syndrome sont normales, mais affligées de ces tics. Ce sont les regards des autres qui les renvoient à leur différence et à une anormalité.
Ce qui m’intéresse d’interroger c’est cette différence.
Dans une pièce précédente, « aproximar » crée au Brésil, nous interrogions justement cela: étant étranger avec des références et des valeurs différentes, nous étions différents, et vivions avec cette dualité.
Je me suis alors interrogée au retour en France, et me suis intéressée à ce syndrome.

J’ai rencontré Krystof, guitariste d’absynthe (provisoire) (n’hésitez pas à cliquer pour connaître leur site et leurs travaux), et nous avons décidé de faire cette recherche en commun pour monter une pièce musique danse.

L’année 2005 est jalonnée et rythmée entre cession de recherche et présentation du travail. Le dernier paragraphe du blog pour 2005 retracera ce projet.

En attendant, je voulais vous présenter Emmanuel Leburgue. Emmanuel est “tourettien”. Il a accepté de nous rencontrer à plusieurs reprises, d’avoir de longues conversations avec nous, de dévoiler qu’est ce que pour lui le syndrome Gilles de la Tourette. Il a suivi notre travail, il a beaucoup influencé notre travail. Merci beaucoup Emmanuel
Voici un compte-rendu de la première rencontre avec Emmanuel.

Emmanuel,

Emmanuel a 42 ans, il pratique depuis 31 ans.

Il aime danser le rock, c’est syncopé dans le rythme, et ça passe inaperçu, ça le fait sourire de bluffer ainsi les gens.
Il joue de la guitare. Seul il finit ses morceaux, il suit son rythme. Dans le groupe de la bande, il joue de la basse, et garde toujours un œil sur le batteur. Il n’a pas le sens du rythme, ça l’afflige.
Il est marié, a deux enfants, travaille. Il s’est construit sa maison à la Pesse, dans le haut Jura.

Emmanuel a des tics moteurs. Et c’est lui qui décidera s’il prendra des «cachous» ou pas.

Les tics ne le surprennent jamais ; ils sont irrépressibles, mais connus et maîtrisés.
Lorsqu’il conduit sa voiture, et qu’il sent un tic plus violent qui se répercutera sur le maintien du volant, il lâche le volant juste le temps que le tic sorte, ou il fait confiance à son cerveau qui anticipera en quelque sorte, car un mouvement naîtra aussitôt pour compenser ou rétablir les effets de ce tic. Il n’a jamais eu d’accident de voiture.
Nous avons bu un thé, le café étant trop excitant, la tasse n’a jamais tremblé dans sa main, elle n’a jamais été renversée par les tics successifs et rythmés qui balançaient des mouvements de bras et mains au-dessus de la table.
Finalement pour lui, lorsque le tic sort, c’est rassurant, il est « en vidange continue » pour ce surplus nerveux. C’est un problème de neurotransmetteur.

Il voudrait pouvoir traverser une rue commerçante sans que personne ne se retourne sur lui.

Il n’est pas hypernerveux. Il se sent totalement normal. C’est le regard des autres, le reflet dans le miroir, qui lui rappelle qu’il est étiqueté « à côté », enfin anormal.

Il y a peu de temps qu’Emmanuel l’a identifié. L’accepter est par contre un travail au quotidien. Mais il se trouve chanceux, le nom est vachement sympa. Il a le syndrome Gilles de la Tourette. et le pratique depuis 31 ans.

August 17, 2004

servuss

Filed under: b.i.r.d, vidéo — elsa @ 8:33 pm

Tanztendenz, alternatif’event - Munich, août 2004

Servuss

structure en trois jours sur un parallèle entre le kung-fu et la rigidité du protocole de salutation bavarois.

Idée et interprétation , montage son : Elsa Decaudin
Aide chorégraphique
: Simone Erbeck

pour visualiser la vidéo : servuss

July 25, 2004

les Ensorsalées

Filed under: b.i.r.d, résidence, vidéo — elsa @ 4:33 pm

Les EnsorSalées, résiDanse d’artistes du 19 au 25 juillet 2004 au point de vue du Salin de Giraud, organisé par Anaïs Legris
En collaboration avec JODAN, et le collectif AZALAI, 6 danseurs, 1 vidéaste, 2 musiciens se retrouvent durant 7 jours autour d’une structure artistique en collectif sur le thème du sel, gérée par Elsa Decaudin.

Le site, pour cette occasion, a été habillée de voiles-au-vent, crée par Michel Trouiller, de l’association OK mistral. Bon nombres de participants ont participé à la manufacture des voiles et de leurs installations.

voir plus de photos en clickant sur ensorsalées. si vous le souhaitez.

Production d’une vidéo danse : point de vue
associé au résultat présenté en extérieur au salin du Giraud, le dimanche 25 juillet.


pour visualiser la vidéo : clicker sur le mot souligné suivant : point de vue

Ainsi qu’une improvisation : coin de rue
sur la place Paul Doumer d’Arles


Interprètes en mouvement:
Sophie Thirion, Virginie Baffoni, Elsa Decaudin, Damien Manivel, Remi Esterle, Mathieu Hocquemiller.
Musicien : Frederic Guérin, Ronald Mac
Vidéo : Bastien Defives

July 18, 2004

Empreinte

Filed under: b.i.r.d — elsa @ 1:52 pm

Festival Nuit de rêve organisé par l’association rêve de foi

Empreinte

ou impression : état de conscience produit par une action extérieure quelconque et indépendant de la réflexion.
(définition du dictionnaire encyclopédique de la langue française).


Été demandé des mots dans le public, repris par une comédienne et une danseuse pour construire des histoires, un contexte qui guidaient l’interprète sur scène. Improvisation résultat d’atelier de recherche menée durant l’année 2004 d’une durée de 20 min.

Interpréte en mouvement : Elsa Decaudin
Construction sonore : Sophie Thiron et Virginie Baffoni.

Article du samedi 17 juillet 2004 paru dans Le Progrès

« Blanlhac : premières “Nuits de rêve avec les étoiles de la danse »

« Alors que la nuit enveloppe complètement le site des moulins, le public assiste à une série de duos et de solos. Empreinte, par Elsa Decaudin de Rêve de foin, traite de l’empreinte des choses de la vie, de ce qu’on a vécu, de ce sentiment parfois décalé, une rupture entre deux choses, deux faits… »

Critique issue du site rêve de foin, écrit par Sonia Niquége.

« Puis c’est au tour de Pulx.
La compagnie axe son travail de recherche sur l’improvisation dansée et le mélange des disciplines.
Pour leur première pièce, elle sollicite la participation préalable des spectateurs à qui il est demandé de donner un mot, celui qui leur passe par la tête. De ces mots, deux conteuses fabriquent, sur scène, une histoire, retranscrite en instantanés improvisés par la danseuse Elsa Decaudin.
Figurez-vous qu’en perdant sa chaussure et en cherchant à la retrouver, on court le risque de croiser les roues d’un tracteur et de tomber, raide d’amour, aux pieds de son conducteur. Humour, inventivité, naïveté, engagement des mots et du corps. On y croit dur comme fer, à cette histoire qui naît sous nos yeux. C’est frais comme une nuit d’été du côté du Puy-en-Velay (c’est dire…). »

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